Les tensions idéologiques entre l’Est et l’Ouest de 1947 à 1991

Enregistrer ce cours

Entre 1947 et 1991, le monde est marqué par l’opposition idéologique et stratégique entre les deux Grands, les États-Unis et l’Union soviétique. On appelle cette période la « Guerre froide » car les deux États s’opposent tout en évitant l’affrontement direct.

Pourquoi y a-t-il conflit entre les deux Grands ? Comment la Guerre froide coupe-t-elle le monde en deux ? Quelles sont les crises majeures de la Guerre froide ?

I)    La bipolarisation du monde

Qu’est-ce que la Guerre froide ?

a)    Un conflit de puissance

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la Guerre froide oppose les deux Grands :

les États-Unis Etats Unis  et l’URSS.URSS

 

Dès 1945, les relations entre les anciens alliés se tendent. La transformation de l’Europe de l’Est en zone d’influence soviétique et le pillage organisé de l’Allemagne de l’Est augmentent les inquiétudes américaines face à l’impérialisme de l’URSS. Entre 1945 et 1948, l’URSS impose par la force des gouvernements communistes dans tous les pays d’Europe centrale et orientale où son armée est présente, contrairement aux engagements pris à la conférence de Yalta en février 1945. Il y a satellisation* de ces pays. Winston Churchill dénonce un « rideau de fer* » qui partage le continent.
En 1947, la doctrine énoncée par le Président Truman vise à contenir l’expansion du communisme*, notamment par une aide économique via le plan Marshall et par une aide militaire aux pays menacés comme en Grèce où une guerre civile oppose communistes et monarchistes : c’est la politique du containment*. Lors de la création du Kominform en septembre 1947, le soviétique Jdanov en appelle à la lutte contre les États occidentaux qualifiés d’ « impérialistes ». On assiste à une bipolarisation* du monde, structuré autour des États-Unis et de l’URSS. La Guerre froide oppose deuxblocs* antagonistes. Les deux Grands organisent des réseaux d’alliances militaires dans le monde. Il s’agit pour chaque bloc d’étendre sa propre zone d’influence dans une logique impérialiste. Face à l’Alliance atlantique (renforcée par l’OTAN* en 1950), organisée en 1949 autour des États-Unis, l’URSS répond par la mise en place du CAEM (Conseil d’assistance économique mutuelle) en 1949 et du Pacte de Varsovie*.

b)    Un conflit idéologique

La Guerre froide est avant tout un conflit idéologique. Si elle oppose les deux Grands dans tous les domaines – politique, diplomatique, militaire, économique – c’est surtout la division idéologique entre les deux blocs qui rend toute paix impossible, avec le communisme que les Soviétiques souhaitent diffuser à l’échelle du monde et le libéralisme* défendu par le monde occidental.
Le conflit idéologique prend la forme d’une guerre de propagande. Tous les moyens de communication sont mis au service de la propagande pour dénoncer l’adversaire : affiches, radio, cinéma… L’art, sur les bases du réalisme socialiste*, exalte les réussites du modèle soviétiques.

La propagande au temps de la guerre froide

Propagande américaine soulignant l'hostilité des nazis envers la Bible

c)    Un conflit par pays interposés

La Guerre froide voit alterner des périodes de tensions et des épisodes d’apaisement dans les relations américano-soviétiques. La spécificité de la Guerre froide est d’opposer les deux Grands sans affrontement direct, en raison des risques que font peser la course aux armements.

De 1947 jusqu’à la mort de Staline en 1953, la Guerre froide est marquée par de fortes tensions. Après une première période d’apaisement, les crises de Berlin (1948-1949 et 1961) et de Cuba (1962) opposent à nouveau les deux Grands. L’apaisement de la Détente dure jusqu’au milieu des années 1970. Le repli américain, consécutif au traumatisme de la Guerre du Vietnam, provoque une poussée soviétique ; les États-Unis reviennent dans le jeu international entre 1980 et 1985 : c’est la « guerre fraîche ».

Enfin, l’arrivée de Gorbatchev au pouvoir en URSS marque la fin de l’antagonisme géopolitique entre les deux Grands en 1985. La Guerre froide s’achève en 1989-1991 avec la disparition du bloc communiste. L’effondrement rapide du communisme en Europe de l’Est à partir de 1989 achève de déstabiliser l’URSS. Celle-ci est déjà fragilisée de l’intérieur par de graves difficultés économiques, sociales et politiques. L’accès à l’indépendance des républiques soviétiques et leur détachement du bloc communiste entraînent la disparition de l’URSS en décembre 1991.

II)    Berlin au cœur de la Guerre froide

Comment l’histoire de Berlin reflète-t-elle l’évolution de la Guerre froide ?

a)    Allemagne, « année zéro »

Le sort de l’Allemagne est fixé lors des conférences de Yalta (février 1945) et Potsdam (juillet-août 1945). Le pays, amputé d’un tiers de son territoire, perd sa souveraineté. L’Allemagne, ainsi que l’Autriche, sont partagées en quatre zones d’occupation confiées aux vainqueurs. Berlin, ruinée, est une ville occupée par les Alliés en pleine zone soviétique. La ville de Berlin est conquise par les Soviétiques en 1945 et coupée en quatre zones d’occupation. Rapidement, les relations entre les Alliés (Américains, Anglais et Français d’un côté, Soviétiques de l’autre) se dégradent.

b)    Berlin, lieu de crises

Les 2 allemagne

L'Allemagne divisée en deux

Le blocus de Berlin, organisé par Staline, contribue à diviser durablement l’Allemagne en deux. Cherchant à étendre le contrôle soviétique sur l’ensemble de la ville, Staline ordonne, le 24 juin 1948, de faire le blocus de Berlin-Ouest. Les Américains y répondent par la mise en place d’un pont aérien qui permet de ravitailler les deux millions de Berlinois de l’Ouest. La détermination américaine fait échec au blocus, qui est levé le 12 mai 1949. Cette crise réaffirme la division de l’Allemagne et de Berlin en deux. Berlin- Est devient la capitale de la nouvelle république démocratique allemande (RDA), où s’installe une démocratie populaire*. Berlin-Ouest est alors un territoire décentré de la République fédérale d’Allemagne (RFA).

Berlin-Est est le théâtre de manifestations ouvrières contre le régime communiste en 1953. Rapidement, Berlin-Ouest bénéficie d’une attention particulière des Occidentaux, alors que les autorités de la RDA cherchent à empêcher ses ressortissants de passer à l’Ouest. En 1953, la mort de Staline libère l’expression de mécontentement de certains ouvriers, vite réprimée par la police et l’armée Rouge.
Berlin redevient un lieu de tensions Est/Ouest entre 1958 et 1961. Khrouchtchev exige des Occidentaux la démilitarisation de Berlin-Ouest. Finalement, et surtout pour éviter le départ massif des Allemands de l’Est vers l’Ouest (depuis 1949, autour de 3 millions d’Allemands ont quitté la RDA), un mur est construit à partir du 13 août 1961 autour de Berlin-Ouest. Ce « mur de la honte » gèle localement la situation.

c)    Berlin apaisée

À partir de 1961, les relations entre Berlin-Est et Berlin-Ouest s’améliorent lentement. Au début des années 1970, le chancelier Willy Brandt, ancien maire de Berlin-Ouest, souhaite un rapprochement entre le deux Allemagne : c’est l’Ostpolitik*. RFA et RDA se reconnaissent mutuellement en 1972.
A la fin des années 1980, l’ébranlement du régime communiste aboutit à la chute du mur de Berlin, puis à la réunification allemande. En 1989, les manifestations se multiplient en RDA contre le régime communiste. L’abandon officiel de l’ingérence soviétique par Gorbatchev favorise la chute du mur de Berlin, dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989. Moment de liesse populaire pacifique, cet événement à la portée symbolique internationale est le premier acte d’un processus aboutissant à la réunification de l’Allemagne le 3 octobre 1990. Berlin réunifiée devient la capitale de l’Allemagne réunifiée le 20 juin 1991.

III)    Cuba, une crise de la Guerre froide (1962)

Pourquoi la crise de Cuba marque-t-elle le point culminant de la Guerre froide ?

a)    Une coexistence pacifique

La fin des années 1950 se caractérise par une coexistence pacifique entre les deux Grands. Après l’accession de Nikita Khrouchtchev au pouvoir en URSS (1956), les relations entre les États-Unis et l’URSS connaissent un certain apaisement.
Dans l’esprit de Khrouchtchev, la coexistence pacifique ne constitue pas un renoncement aux objectifs expansionnistes de l’URSS. La course aux armements et à l’espace – en 1961, le Soviétique Youri Gagarine est le premier homme envoyé dans l’espace – témoignent d’une compétition toujours forte entre les deux Grands.

b)    … qui n’exclut pas les crises

La crise de Cuba oppose directement les États-Unis et l’URSS. En 1959, Fidel Castro s’est emparé du pouvoir à Cuba et s’est rapproché de l’URSS. La tentative de rétablir un régime anticommuniste par un débarquement dans la baie des Cochons échoue (1961). Se sentant menacé, Castro accepte d’installer des rampes de lancement de missiles nucléaires soviétiques sur son territoire.

L’intérêt stratégique pour l’URSS est immense puisque la proximité géographique de Cuba avec les États-Unis permet de menacer directement les centres névralgiques américains (Floride, Washington). Khrouchtchev est certain que le Président américain John F. Kennedy ne réagira pas. Les Etats-Unis réagissent avec fermeté à ce qu’ils voient comme une intrusion soviétique dans leur aire d’influence. Le 14 octobre 1962, un avion espion américain photographie les bases de lancement cubaines. Dans un discours télévisé prononcé le 22 octobre, le Président Kennedy expose la position américaine : Cuba est mis « en quarantaine » et l’URSS est sommée de retirer ses missiles de l’île. Les deux Grands sont en état d’alerte.L’équilibre de la terreur* atteint son paroxysme.

Les deux Grands acceptent une solution négociée. Devant la fermeté américaine et afin d’éviter un conflit nucléaire, Khrouchtchev négocie. Le 28 octobre 1962, un accord prévoit le démantèlement des missiles soviétiques à Cuba, sous contrôle de l’ONU, la levée du blocus et la promesse américaine de ne pas envahir Cuba. La pression des États-Unis a donc contraint l’URSS à reculer. Mais les Américains doivent aussi accepter la présence durable sur le continent américain d’une enclave socialiste.

c)    Après la crise, le début de la Détente

Cette crise amène les deux Grands à établir un dialogue pour réguler la course aux armements. À partir de 1962, les États-Unis et l’URSS, conscients du risque de destruction mutuelle, cherchent à apaiser leurs relations et surtout à atténuer les tensions liées à la stratégie de la dissuasion nucléaire* : c’est la Détente.

Le « téléphone rouge » permet d’établir une liaison directe entre Washington et Moscou. En 1963, le traité de Moscou interdit les essais nucléaires aériens. Le TNP (traité de non-prolifération nucléaire) est signé en 1968 par 62 pays, les puissances qui possèdent l’arme atomique s’engagent à ne pas aider d’autres à l’avoir, celles qui ne l’ont pas s’engagent à ne pas l’acquérir. Les accords SALT sont signés en 1972 entre les États-Unis et l’URSS pour limiter la fabrication des missiles de longe portée et des systèmes de défense antimissiles. La Détente culmine lors de la conférence d’Helsinki (juillet 1973- août 1975) qui consacre les principes de la non-ingérence*, du renoncement formel à la force et du respect des droits de l’homme.

La Détente approfondit la rupture sino-soviétique. La Chine, communiste depuis 1949, accuse les Soviétiques de sacrifier l’idéologie au nom de la diplomatie. Castro, quant à lui, reproche à l’URSS de l’avoir sacrifié à ses propres intérêts. Les deux Grands maintiennent leur emprise sur leurs alliés les plus proches : l’URSS intervient en Tchécoslovaquie pour réprimer le Printemps de Prague* (1968) ; les États-Unis n’hésitent pas à soutenir ou à installer des dictatures militaires en Amérique latine, comme au Chili en 1973.

IV)    Le conflit armé vietnamien

La guerre du Vietnam : un conflit Est/Ouest ou Nord/Sud ?

a)    La reprise du dialogue dans un monde complexe

La Détente permet un début de maîtrise des armements. Le traité de Moscou en 1963 interdit les essais nucléaires aériens. De plus, les États-Unis substituent à la théorie des « représailles massives » celle des « représailles graduées » qui limite le risque d’arriver à un conflit nucléaire.
L’émergence du Tiers-Monde* remet en cause le leadership des deux Grands. De nombreux États issus de la décolonisation refusent d’intégrer l’un des deux blocs de la Guerre froide : c’est le non-alignement*. Ils tentent de s’organiser en « troisième monde ». Pourtant, certains non-alignés se rangent finalement dans un camp ou dans l’autre, tandis que le Tiers-Monde devient un nouvel enjeu pour les deux Grands.

b) Le Vietnam, une guerre longue et meurtrière

La guerre du Vietnam

Source : http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Vi%C3%AAt_Nam/148881

Le Vietnam est coupé en deux États distincts par le 17e parallèle nord. Cette division résulte des accords de Genève de 1954 qui ont mis fin à la guerre d’Indochine, perdue par la France.

Au Nord, le communiste Ho Chi Minh dirige la République démocratique du Vietnam et souhaite libérer de la présence occidentale le Sud-Vietnam.

Au Sud, une dictature militaire est soutenue depuis 1955 par les États-Unis, soucieux d’endiguer la progression communiste en Asie du Sud- Est, suivant la théorie des dominos*.

Le conflit, qui s’étend du début des années 1960 à 1975, est un des plus meurtriers du XXe. la guerre oppose l’armée américaine et l’armée sud- vietnamienne aux Vietcongs du Front national de Libération et à l’armée nord-vietnamienne (aidée par la Chine et l’URSS). L’armée américaine – jusqu’à 550 000 soldats – utilise massivement les bombardements et les produits chimiques (herbicides, napalm) pour lutter contre les Vietcongs qui pratiquent la guérilla dans un milieu hostile, la jungle. La résistance s’organise face à l’armée américaine, qui s’enlise. En 1968, l’offensive du Têt, menée par les communistes, est difficilement contrôlée.

Les États-Unis sont contraints d’envisager un retrait de leurs troupes. À partir de 1969, le président Nixon retire progressivement les troupes américaines du Vietnam, laissant leurs alliés sud-vietnamiens mener seuls la lutte : c’est la « vietnamisation ».

La guerre concerne le Laos et le Cambodge, impliqués directement ou non dans le conflit. En 1972, l’offensive générale menée par les communistes accélère les négociations de paix. Le 27 janvier 1973 les accords de Paris prévoient le désengagement définitif de l’armée américaine. Son retrait entraîne la victoire des communistes et l’unification du Vietnam en 1975.

c)    Les limites des grandes puissances

La guerre du Vietnam traumatise les États-Unis. Les contestations internes, surtout de la jeunesse américaine pacifiste, ont fait pression pour le désengagement. Ce traumatisme provoque un retrait des États-Unis de la scène internationale durant les années 1970.

La guerre du Vietnam est une guerre asymétrique* qui prouve que la puissance militaire ne suffit plus pour s’imposer. Sans opposer directement les deux Grands, la guerre a cependant fait s’affronter de manière extrêmement violente deux camps idéologiquement antagonistes. Le nombre de morts s’élève à plus de deux millions, essentiellement vietnamiens. La guerre a montré les limites de l’armée la plus perfectionnée du monde. Typique de la Guerre froide, la guerre du Vietnam a aussi opposé une grande puissance du Nord à un pays du Sud.

Vocabulaire

Bipolarisation : division du monde en deux camps que chaque pôle domine.

Bloc : ensemble des pays qui partagent une idéologie commune et sont liés entre eux par des accords politiques, économiques et militaires. Chaque bloc se forme autour d’un Grand (URSS ou États-Unis) qui en devient le pôle.

Communisme : idéologie fondée sur la propriété collective des moyens de production dans le domaine économique et sur la primauté du Parti communiste comme seul détenteur du pouvoir politique.. La finalité du communisme est, d’après la théorie de Karl Marx, la réalisation d’une société sans classes.

Containment (« endiguement ») : politique menée par Truman consistant pour les États-Unis à intervenir contre les agressions soviétiques.

Démocratie populaire : régime politique communiste, copié sur celui de l’URSS, caractérisé par un parti unique, la restriction des libertés, l’adoption du communisme comme doctrine politique et économique officielle.

Détente : rapprochement mutuel des deux Grands pour éviter tout risque de conflit nucléaire

Dissuasion nucléaire : politique menée par un État visant à détenir l’arme nucléaire afin de dissuader un autre de l’attaquer

Équilibre de la terreur : parité approximative des moyens de destruction massive avec acceptation de sa propre vulnérabilité

Guerre asymétrique : type de conflit qui oppose deux forces inégales, aux tactiques différentes : d’un côté, une armée conventionnelle ; de l’autre, des mouvements de guérilla ou des groupes terroristes.

Kominform : organisation réunissant les principaux partis communistes européens permettant à l’URSS de les contrôler. Il est dissous en 1956 : courant de pensée qui repose sur la défense des libertés fondamentales de l’individu.

Non-alignement : attitude neutraliste envers les deux Grands adoptée par les pays du Tiers-Monde lors de la conférence tenue à Belgrade en 1961.

Non-ingérence : principe qui interdit de s’impliquer dans les affaires intérieures d’un pays (politique de l’Est).

Ostpolitik : politique d’ouverture vers la RDA et les démocraties populaires menée par le chancelier de la RFA Willy Brandt, de 1969 à 1974.

OTAN (organisation du traité de l’Atlantique Nord) : mise en place en 1950 autour des Etats-Unis, du Canada et de dix pays européens.

Pacte de Varsovie : alliance militaire fondée en 1955 pour faire contrepoids à l’OTAN, rassemblant l’Union soviétique e les pays d’Europe de l’Est.

Printemps de Prague : ensemble de réformes lancées en 1968 par le premier secrétaire du Parti communiste tchécoslovaque, Alexandre Dubcek, prônant un « socialisme à visage humain » et le pluralisme politique. : doctrine artistique soviétique qui veut que l’art participe à l’éducation de la société. : expression employée par Churchill lors d’un discours prononcé à Fulton (États-Unis) le 5 mars 1946, pour dénoncer l’installation de régimes communistes en Europe de l’Est et déplorer leur isolement du reste du continent.

Satellisation : perte d’indépendance des pays de l’Est vis à vis de l’URSS.

Théorie des dominos : théorie d’après laquelle la victoire du communisme dans un pays suscite une réaction en chaîne entraînant son extension à tout une région.

Tiers-Monde : ensemble des pays qui tentent d’affirmer leur solidarité dans les relations internationales, indépendamment des deux blocs de la Guerre froide. Désigne aussi l’ensemble des pays en développement issus de la décolonisation.

©   I-Cours Par DMN